L’Europe des régions maintenant !
Elle est une réalité chez nos voisins européens. En France, l’idée fait tranquillement son chemin mais les bonnes intentions tarderont à se transformer en actes, ceci pour deux raisons :
– Pour une large majorité de Français, les régions sont des organes administratifs coûteux aux missions obscures. Cette perception négative est renforcée par les doublons de compétences entre collectivités locales et un attachement historique à un État-providence qui, pourtant, a vécu.
– Corollairement, les acteurs de la vie politique se refusent à compromettre leurs ambitions électoralistes en se risquant à vanter les bienfaits du fédéralisme. C’est encore plus vrai chez ceux qui sont investis par les grands partis traditionnels et reçoivent leurs directives depuis Paris.
D’où la nécessité pour celles et ceux qui réclament une modernisation des institutions d’adhérer massivement aux partis régionalistes et autonomistes.
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