Europe des régions : l’exception française
Consulter les données d’Eurostat…
Les géographes connaissent bien la notion de macrocéphalisme urbain qui caractérise les pays du tiers-monde. C’est quand une capitale, surpeuplée, concentre les richesses.
L’Europe aussi a pour ainsi dire son territoire géographiquement tiers-mondisé : la France.
Si l’on tient compte du PIB brut régional par habitant mesuré par Eurostat, on est même dans la caricature.
L’écart entre la région la plus pauvre et la plus riche est inférieur en Grèce qu’en France métropolitaine !
Et l’Italie, souvent citée comme très inégalitaire entre un nord riche et un sud pauvre ? Le rapport entre la Campanie et la province autonome de Bolzano est de 2,7 contre 2,4 entre le Limousin et l’Ile-de-France. De l’intérêt pour les politiques d’avoir créé les “grandes régions”…
Observons aussi que le standard de pouvoir d’achat, qui sert d’unité de mesure, dépasse la moyenne de l’Union européenne (100) dans 26 Länder, 4 communautés autonomes espagnoles, 11 régions italiennes et seulement 3 régions françaises.
Ceci démontre que les Etats engagés dans la voie du fédéralisme sont économiquement plus homogènes.
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