Environnement
ENVIROUNAMEN
Végétalisation des villes :
Afin de combattre les îlots de chaleur dans des villes de plus en plus minérales, mais aussi dans le but de lutter contre les effets du réchauffement climatique, une enveloppe financière à destination des communes sera réservée à la plantation d’arbres et autres végétaux méditerranéens en milieu urbain.
Voies de circulation, parkings, toitures plates pour les constructions neuves… Le moindre espace pourra servir de support à cette végétalisation dont la surface minimale sera calculée au prorata de la superficie de la commune.
Augmenter la superficie des zones naturelles protégées :
L’ensemble des aires protégées (parcs nationaux, parcs naturels régionaux, réserves biologiques, sites Natura 2000 etc…) couvre seulement 13,5% du territoire métropolitain.
Face au mitage urbain et à l’expansion des activités humaines, il semble indispensable d’étendre la surface des Parcs naturels régionaux existants et d’en créer de nouveaux. Les monts de Vaucluse, le massif des Maures, le massif de l’Estérel, la montagne Sainte-Victoire (liste non exhaustive) pourraient faire l’objet d’un classement en PNR. En lien respectivement avec les départements et l’Union européenne, les Espaces naturels sensibles et les zones Natura 2000 seront multipliés autant que possible.
Prouvènço Nacioun souhaite relier les espaces naturels entre eux par le biais de corridors biologiques.
En effet, il a été démontré que la fragmentation des territoires par l’activité humaine (agriculture intensive, urbanisation…) isole les espèces animales et végétales, faisant obstacle à leur reproduction ainsi qu’au brassage génétique.
Dans le même esprit, il faut accroître le nombre d’écoducs, ces passages qui permettent à la faune et à la flore de franchir les constructions humaines (autoroutes, voies ferrées…).
Nous ferons de la problématique des déchets plastiques en mer Méditerranée l’une de nos priorités absolues en matière d’environnement.
Rien ne pourra se faire à grande échelle sans un partenariat étroit avec les pays riverains de la Grande Bleue. Mais la Provence peut déjà agir. Les chalutiers et plaisanciers pourraient être mis à contribution sur la base du volontariat pour récupérer les plastiques en mer. Des bacs de récupération seraient installés dans chacun des ports de la côte provençale. Ces points d’apport fourniraient la matière première à une filière de recyclage des déchets plastiques à organiser.
La Région Provence-Alpes-Côte d’Azur vise le « 0 déchet plastique en Méditerranée à horizon 2030 ». Il faut que cet objectif soit atteint avant cette échéance.
Une extension à tout le littoral provençal du sanctuaire Pélagos sera mise à l’étude.
Cette aire de protection des mammifères marins couvre actuellement dans notre région une zone s’étendant de Menton à la pointe Escampobariou située sur la commune d’Hyères.
Cesser les tirs de prélèvement des grands prédateurs :
Les tirs de prélèvement des grands prédateurs sont inefficaces et parfois jugés illégaux.
Pour ces raisons, Prouvènço Nacioun souhaite que cessent les arrêtés qui les y autorisent au profit de tirs de défense par les bergers en réponse à une menace jugée sérieuse et en respectant des règles strictes et encadrées.
Prouvènço Nacioun s’opposera catégoriquement à tout projet d’extraction de gaz de schiste en Provence.
Protéger les herbiers de posidonies.
Ces plantes aquatiques fournissent nourriture et abri aux espèces animales, captent le carbone et protègent le littoral provençal de l’érosion. Nous multiplierons l’ancrage de vis d’amarrage pour réduire au maximum l’arrachage des herbiers par les ancres des bateaux tout en renforçant la surveillance et la répression pour les contrevenants.
Prouvènço Nacioun envisage de soutenir activement les actions du Conservatoire du littoral.
Par le levier financier mais également d’étendre son droit de préemption, notamment sur notre beau littoral provençal que nous devons protéger de la spéculation immobilière.
Electrification généralisée des quais des grands ports provençaux et limitation de la pollution des navires :
La zone Méditerranée – Mer Rouge représente 25% du trafic maritime mondial et 30% du trafic pétrolier.
A quai, les émissions d’oxydes de soufre et de dyoxide d’azote des paquebots et ferries détériorent la qualité de l’air de nos villes et surtout ont de graves conséquences sur la santé des Provençaux. Une étude publiée en 2015 par l’université allemande de Rostock avait conclu que les émissions du transport maritime étaient responsables de 60 000 décès prématurés par an en Europe.
Prouvènço Nacioun contraindra les ports provençaux à électrifier tous leurs quais accueillant les grands navires à moteur en escale longue. Les compagnies maritimes devront elles aussi s’adapter à ce nouveau dispositif.
D’autre part, nous mettrons tout en œuvre pour que la Méditerranée soit classée en zone Seca (Sulphur Emission Control Areas) le plus rapidement possible.
A l’heure actuelle, sur les rivages européens de la Grande Bleue, le taux d’oxydes de soufre autorisé est de 0,5%, ce qui est supérieur au taux maximum de 0,1% appliqué dans les ports français de la Manche par exemple (Le Havre, Rouen…).
Cette inégalité doit cesser !
Développer le tri sélectif et limiter l’enfouissement des déchets :
Prouvènço Nacioun souhaite accompagner les communes dans le développement du tri sélectif des déchets ménagers, notamment en porte-à-porte.
Ces déchets serviront de combustible aux unités de valorisation énergétiques existantes ou à construire dans le but de transformer l’énergie thermique en énergie électrique. L’objectif étant également de réduire le tonnage des déchets enfouis qui participent à la pollution des sols et des nappes phréatiques.
Revoir le principe d’alimentation des centrales biomasse :
Pour alimenter les grandes centrales biomasse de Provence (Gardanne, Brignoles), Prouvènço Nacioun souhaite privilégier le bois de recyclage plutôt que le bois de coupe.
La centrale de Gardanne engloutit 850.000 tonnes de bois par an, dont 50% issues de coupes forestières. Son exploitation entraîne la destruction de 1000 hectares de forêt par an puisque 1 hectare de forêt produit en moyenne 400 tonnes de bois. L’énergie produite par ces unités de valorisation de biomasse reste insignifiante face aux besoins de la population provençale et face à la perte forestière provoquée.
Le bois de recyclage, collecté auprès des particuliers, des entreprises et des collectivités, ne nécessite pas un tel sacrifice.
Réduire la pollution visuelle et lumineuse :
Prouvènço Nacioun souhaite tendre vers la suppression des panneaux publicitaires sur les voies de circulation hors zones urbaines mais aussi interdire l’éclairage commercial nocturne qui est source de pollution lumineuse en plus d’être énergivore.
Encadrer l’importation de flore exotique :
Afin de protéger la flore provençale ainsi que nos productions agricoles, Prouvènço Nacioun souhaite réduire mais aussi contrôler drastiquement l’importation d’espèces végétales, notamment exotiques, pouvant être vectrices d’agents phytopathogènes (bactéries, insectes nuisibles…).
Le charançon rouge et le Paysandisia archon qui déciment nos palmiers, le cynips du châtaigner qui fragilise la forêt du massif des Maures ou encore la bactérie Xylella fastidiosa qui menace des dizaines d’espèces méditerranéennes dont l’emblématique olivier, doivent nous inciter à prendre ces mesures.
Prouvènço Nacioun souhaite encourager le développement d’une agriculture biologique, raisonnée, voire biodynamique plus respectueuse de l’environnement et de la santé des Provençaux.
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