A Dijon comme à Nice, la démission de l’État
Le gouvernement a montré les muscles lundi soir à Dijon.
Laurent Nuñez (avec un tilde comme dans Fañch) s’est rendu dans le quartier des Grésilles accompagné de 60 gendarmes mobiles, une quarantaine de CRS, ainsi que des agents de la brigade anticriminalité (BAC) et du RAID… et surtout d’une cohorte de journalistes.
Le secrétaire d’État de Christophe Castaner entendait faire la démonstration qu’aucun territoire de la République n’échappait à l’autorité publique.
Après cette opération de communication magistralement orchestrée, tout ce beau monde a regagné ses pénates et les habitants de ce quartier populaire en prise à la délinquance et aux affrontements communautaires ont replongé dans la terreur de leur quotidien.
A Nice, le quartier des Liserons connaît la même flambée de violence sur fond de trafic de stupéfiants.
En Provence comme dans la France entière, une minorité de voyous sans foi ni loi profite de la lâcheté de nos élites politiques pour semer le chaos.
Le vaisseau État n’a plus de pilote. Le poids des prélèvements obligatoires n’est pas justifié, il n’y a plus de raison que les Provençaux soient ponctionnés comme ils le sont.
Nous voulons l’autonomie financière et législative et exigeons que l’État assure ses missions régaliennes.
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