Zones à faibles émissions mobilité : pourquoi Prouvènço Nacioun y est opposé ?
::COMMUNIQUÉ::
Zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) : pourquoi Prouvènço Nacioun – Le parti autonomiste provençal y est opposé ?
D’ici 2025, les 43 agglomérations de plus de 150 000 habitants devront avoir instauré une Zone à faibles émissions mobilité.
Cette nouvelle mesure gouvernementale, encadrée par les lois d’orientation des mobilités et climat et résilience, doit servir à lutter contre la pollution de l’air dans les agglomérations.
Selon une étude CSA du 7 avril 2023, 49 % des Français seraient réfractaires à cette nouvelle réglementation, ce taux grimpant à 62 % chez les détenteurs de véhicules Crit’Air 4,5 (véhicules diesel Euro 3 et 2, 2 roues sans norme) ou non classés.
Prouvènço Nacioun – Le parti autonomiste provençal est fermement opposé à l’instauration des Zones à faibles émissions mobilité.
En effet, si chacun doit s’impliquer au quotidien dans la lutte contre le dérèglement climatique, il est injuste qu’une mesure coercitive comme les ZFE-m pénalise prioritairement nos concitoyens les plus défavorisés.
Selon l’étude CSA précédemment citée, un tiers des personnes concernées par l’interdiction de circuler déclarent ne pas disposer du budget pour acheter un véhicule. Et bien souvent, le maillage en transports en commun dans nos agglomérations n’est pas suffisamment dense et le cadencement trop irrégulier.
Le modèle parisien n’est pas transposable partout en France !
Une fois encore, les Provençaux sont les victimes de décisions politiques hors-sol.
La conséquence est que les propriétaires des véhicules les moins vertueux seront contraints soit de s’exposer à des verbalisations, soit de s’exiler en dehors des centres-villes.
Cette discrimination par l’argent est non seulement insupportable mais, de surcroît, elle aggravera les phénomènes de gentrification et d’uberisation de nos centres-villes dorénavant réservés à une élite financière.
Par ailleurs, l’instauration de Zones à faibles émissions mobilité ne fera que déplacer le problème des émissions de polluants. L’objectif de réduction de la pollution de l’air sera peut-être atteint dans les agglomérations mais pas dans leur périphérie où se réfugieront les indésirables qui n’ont pas les moyens d’acheter à court terme un véhicule neuf ou d’occasion classé Crit’Air 1, 2 ou 3.
L’écologie punitive ne produit que des effets négatifs : discriminations sociales, mauvaise image de l’écologie dans l’opinion publique, fraudes…
D’autres mesures seraient plus efficaces et mieux comprises par la population. L’État pourrait augmenter sa participation au cofinancement du développement des transports en commun en milieu urbain et investir en faveur du ferroutage.
Mais il choisit une autre option qui défie le bon sens.
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