Une Provence autonome, pour quoi faire ?
Uno Prouvènço autounomo, mai en que bon ?
Les actes de décentralisation et les révisions constitutionnelles cosmétiques n’ont pas entamé l’hypertrophie parisienne des centres de décisions et de pouvoir.
L’organisation institutionnelle française est vieille de 62 ans ! La Cinquième République est à bout de souffle.
La région Île-de-France concentre près d’un tiers de la richesse nationale et est un aspirateur à dotations et subventions de l’État.
Nos collectivités territoriales sont écrasées par les normes, règles et lois dictées depuis Paris et bien souvent inadaptées au contexte local.
La redistribution de l’impôt se fait en défaveur des Provençaux. Une récente étude de la SSII Tacotax démontrait que la Provence est la région dont le rapport entre impôts payés et services publics rendus en retour est le plus désavantageux.
Ce rapport s’inverserait si la Provence recouvrait la totalité de l’impôt perçu sur son territoire (impôt sur le revenu, sur le patrimoine, sur les successions, TVA, etc.) et en reversait à l’État l’équivalent des charges inhérentes à ses missions régaliennes (police, justice) et du coût de protection de la Sécurité sociale.
Personne mieux que les Provençaux ne sait ce qui est bon pour les Provençaux ! Le pouvoir doit être exercé au plus près des citoyens et non depuis Paris.
Ce qui fonctionne en Catalogne ou en Bavière peut être reproduit en Provence.
Avec un parlement représentant le peuple et un gouvernement d’État libre, la Provence se doterait d’outils législatifs et exécutifs qui seraient en mesure de servir les intérêts de ses habitants.
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