ÉCONOMIE ET FISCALITÉ
ECOUNOUMÍO E FISCALITA
L’autonomie fiscale de la Provence est la colonne vertébrale du projet de Prouvènço Nacioun.
Nous souhaitons que l’Etat autonome de Provence lève l’impôt et n’en reverse qu’une partie à la France qui continuera d’assurer ses missions régaliennes (armée, police, justice). Cette part sera modulable en fonction des compétences qui seront proposées à la négociation : enseignement, sécurité sociale…
Il va sans dire que nous mettrons un terme à la péréquation horizontale. L’impôt des Provençaux doit bénéficier aux Provençaux.
La poursuite de la tertiairisation de l’économie provençale est inéluctable. Toutefois il est indispensable de renforcer les secteurs industriel et agricole.
La Provence doit devenir une grande région industrielle. Des industries propres tournées vers les hautes technologies, mais aussi l’agroalimentaire ou encore la mécanique. L’économie productive est créatrice d’emplois et dope les exportations et par conséquent l’excédent commercial.
Notre agriculture doit continuer de miser sur la qualité. Néanmoins, sans en passer par un système de production intensif, il faudra augmenter les surfaces agricoles utilisées afin d’assurer autant que faire se peut notre autosuffisance alimentaire. Cette extension s’effectuera dans le cadre d’une certification environnementale, selon la méthode de la permaculture lorsque ce sera possible.
En complément, les villes provençales seront invitées à réaliser des jardins partagés qui ont l’avantage de tisser du lien social et de créer des poches de verdure tout en répondant aux besoins alimentaires d’une partie de la population.
Développement du financement participatif public, au niveau des collectivités locales comme à celui de l’Etat autonome de Provence.
Prouvènço Nacioun souhaite que les citoyens s’investissent dans leur territoire dans un partenariat gagnant-gagnant.
Mer et nautisme :
La Provence, c’est près de 700 kilomètres de côtes où la nature cohabite avec les activités humaines. Notre région hérite d’une longue tradition commerciale avec des ports ouverts sur le monde.
Mais malgré une situation idéale au carrefour de plusieurs continents, le trafic de marchandises des ports provençaux stagne. Dans sa compétition avec les grands ports européens, le Grand port maritime de Marseille peine à suivre la dynamique et se fait distancer par Le Havre en terme de trafic de conteneurs.
Nos ports ne doivent plus être de simples escales de croisières mais refléter la puissance maritime de la Provence en lien avec un hinterland actif.
Notre région doit aussi confirmer son statut de place forte des activités nautiques : refit, maintenance et réparation des yachts, plaisance, écoles de voile…
Libéraliser les droits de trafic aérien :
En France, contrairement à l’Allemagne, l’Angleterre, l’Italie ou l’Espagne, la desserte long-courriers reste, pour les aéroports de « province », dépendante soit du hub de Roissy ou soit des grands hubs européens.
Nous exigerons que les aéroports provençaux bénéficient de liaisons long-courriers directes à l’année. Nous ferons pression pour que l’aéroport de Toulon-Hyères retrouve sa ligne directe avec Roissy-Charles de Gaulle.
Gestion du tourisme :
Le tourisme est un secteur d’activité majeur en Provence où il représente 12,5% du PIB et 7,5% des emplois salariés.
Mais notre région pâtit d’une surfréquentation touristique aux mois de juillet et août qui a un impact environnemental et congestionne le réseau routier.
Il faut sortir de cette saisonnalité en lissant la fréquentation sur l’année, notamment aux ailes de saison (mai/juin et septembre/octobre). Nous devons communiquer en France comme à l’étranger sur les traditions de Noël en Provence. Les fêtes calendales sont un argument touristique insuffisamment exploité.
En plus de vanter un tourisme hors saison, d’autres campagnes publicitaires pourraient orienter nos visiteurs vers des villes et villages qui sortent des sentiers battus.
Marketing territorial :
Dans la compétition que se livrent les territoires, la Provence perd de son attractivité car la région mais aussi ses villes et ses départements ne veulent ou ne savent pas vendre leurs atouts.
Prouvènço Nacioun consacrera un budget important au marketing territorial à destination des décideurs et des investisseurs, mais aussi des prescripteurs (médias…).
Internet/Nouvelles technologies :
Nous proposerons à l’Afnic la création d’un nom de domaine en « .pco » (Prouvènço) qui permettra à nos entreprises d’être géographiquement bien identifiées sur Internet.
Création d’une marque « Produit de Provence » traduite en provençal « Proudu de Prouvènço ».
Partout dans le monde, les produits de Provence sont gages de qualité et d’authenticité. Les entreprises provençales ont tout à gagner à mettre en avant cette indication géographique.
Cette marque pourrait être déclinée en « Produit de Nice » traduit en nissart « Prouduch de Nissa ».
Faire pression sur la grande distribution pour qu’elle favorise les producteurs locaux et baisse ses marges en Provence.
Selon une étude de l’UFC-Que Choisir datant de 2018, le prix du panier moyen est parmi les plus élevés de France dans les Alpes-Maritimes, le Var, les Bouches-du-Rhône et les Alpes-de-Haute-Provence.
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