La maire des Saintes-Maries-de-la-Mer ne veut plus d’une Camargue en toc
La Camargue est la zone comprise entre les deux bras du Rhône, le Grand-Rhône à l’est et le Petit-Rhône à l’ouest. Il n’y a pas débat pour les Provençaux que nous sommes.
Malheureusement, si les pouvoirs publics ont la possibilité de verrouiller l’utilisation du terme “Camargue” en déposant des marques de produits ou de services auprès de l’INPI, il n’existe aucun moyen de protéger l’appellation d’une zone géographique.
Certaines entreprises et communes du Gard et même de l’Hérault s’engouffrent donc dans ce vide juridique pour surfer sur la vague de la notoriété de la Camargue à des fins commerciales.
Cette appropriation culturelle aux retentissements économiques se fait au détriment de la Provence.
L’ambiguïté est poussée très loin. La Camargue est inscrite sur une liste indicative à l’Unesco. Mais, en 2017, un député de l’Hérault a été à l’initiative d’un collectif pour l’inscription de la course camarguaise au patrimoine mondial immatériel de l’Unesco. Un projet qui va dans le bon sens pour redynamiser cette tradition qui unit Provençaux et Languedociens.
Une page Facebook avait été créée pour l’occasion, intitulée “La Camargue en course”. Au delà du jeu de mots, on voit bien que tout est mis en œuvre pour entretenir la confusion sur les frontières de la Camargue.
La presse quotidienne régionale avait surenchéri. Midi Libre avait titré un article “La Camargue en course pour un classement à l’Unesco”. Même le journal “La Provence” s’était laissé berner avec un papier sur “L’union pour porter la Camargue et ses traditions vers l’Unesco”.
Petit à petit, le centre de gravité de notre Camargue se déplace vers l’ouest. C’est pourquoi Prouvènço Nacioun apporte son plein et entier soutien à Christelle Aillet dans son combat.
Gardaren la Camargo !
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