Couvre-feu: ces jeunes d’Aix se replieront dans les appartements
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Faut-il blâmer ce jeune Aixois ? Les étudiants s’adaptent à la loi ou, devrait-on dire, aux incohérences des décisions gouvernementales qui n’entraînent que confusion et en fin de compte incivisme jusque, parfois, à la désobéissance civile.
On ferme les bars et restaurants, on instaure un couvre-feu qui pénalise ces établissements ainsi que le secteur de la culture alors que, selon un point épidémiologique de Santé Publique France daté du 8 octobre, les clusters se forment pour 46,2% au sein des entreprises privées et publiques et en milieu scolaire et universitaire.
Un quart des foyers d’infection se trouveraient sur le lieu de travail mais le télétravail reste l’exception.
Les rassemblements temporaires de personnes seraient à l’origine de 10% des clusters, raison pour laquelle foires, salons, congrès ou événements sportifs sont annulés les uns après les autres. Mais les grands centres commerciaux fermés continuent de drainer des centaines de milliers de clients.
Dernière incohérence et pas des moindres : pour contenir le risque de saturation dans les hôpitaux publics, le gouvernement choisit de confiner les Français, de provoquer une crise économique et sociale plutôt que d’augmenter les capacités en lits de réanimation et de recruter le personnel médical adéquat.
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