Macron s’intéresse aux régions… et à leurs électeurs
Emmanuel Macron se souvient subitement qu’il y a un désir de localisme dans le pays.
Il va battre campagne dans les départements et flatter la fibre régionaliste des Français car “Les gens n’écoutent plus les discours nationaux”, comme le souffle une ministre.
Ce virage à 180 degrés vient clore un mandat qui s’est caractérisé par une recentralisation sans précédent d’un pouvoir exercé verticalement.
En cinq ans de macronie, les collectivités locales auront été les grandes perdantes du train des réformes :
– Baisse des dotations qui, faut-il le rappeler, ne sont pas des subventions mais correspondent à la compensation financière des compétences déléguées par l’État aux territoires.
– Suppression de la taxe d’habitation (mal) compensée par une part de taxe foncière sur les propriétés bâties jusqu’alors perçue par les départements.
– Maintien ou vote de lois coercitives (SRU, de programmation des finances publiques) qui enfreignent le principe de la libre administration des collectivités territoriales inscrit dans l’article 72 de la Constitution.
Le chef de l’Etat veut se refaire une virginité mais ses “96 campagnes” feront sourire les maires démissionnaires, dont la part a augmenté de 55% depuis 2014.
Que ne ferait-on pas par électoralisme ?…
Suivez-nous sur les réseaux sociaux :
Restez informer, fil d’actualités.
Contact