Paris 2024, c’est fini. Et maintenant ?
Rideau ! Le spectacle est terminé.
Chacun aura diversement apprécié ces Jeux Olympiques qui ont mis entre parenthèses les problèmes structurels de l’hexagone et la crise politique post-législatives à la faveur d’un récit ostentatoire sur l’unité, la communion.
Cette quinzaine aura été le catalyseur de toutes les exaltations patriotiques plus ou moins feintes, parfois et même souvent surjouées par le microcosme politico-médiatique parisien plutôt habitué à qualifier d’extrême droite ces manifestations d’ultra-chauvinisme.
Et maintenant ?
L’autoproclamée plus belle ville du monde va reparaître sans fard.
Les migrants et sans-abris qui avaient été soigneusement placés dans des “sas d’accueil temporaires régionaux” vont regagner leurs pénates “sous le ciel de Paris”.
Un gros contingent des 35 000 policiers et gendarmes et 18 000 militaires, spécialement mobilisés pour les J.O, est autorisé à retourner chez les ploucs pour assurer leur sécurité.
Et tant pis si quelques petites fêtes provinciales sans importance ont été perturbées, nul ne doit échapper à l’injonction de s’être enthousiasmé pour ces jeux en tous points parfaits, sous peine d’être jeté en pâture à la vindicte populaire.
De toute manière, l’addition sera la même pour les grincheux comme pour les optimistes béats.
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