Un pacte linguistique signé entre l’État et la région Hauts-de-France
Petite victoire pour les langues minoritaires dans la région “Hauts-de-France” (Nord-Pas-de-Calais et Picardie).
Sans en connaître les détails, un pacte visant à lutter contre l’illettrisme et à promouvoir la pratique des langues régionales a été signé entre l’État et la collectivité locale.
Une Cité internationale de la langue française sera créée à l’horizon 2022. Selon le site internet déjà mis en ligne, cette nouvelle institution aura pour objet de “favoriser la création et développer l’innovation notamment dans l’apprentissage, stimuler la recherche et le débat d’idées sur la langue française et dans ses multiples interactions avec les autres langues régionales ou nationales.”. Difficile de faire plus flou et théorique.
Ce qui apparaît comme la véritable plus-value est la création à venir des Offices publics du flamand occidental et du picard.
Rappelons que le provençal, le nissart et le provençal alpin n’ont pas droit à ce type de structure subventionnée par l’État puisque la France ne les reconnaît pas comme des langues à part entière.
Si toutes ces mesures ne suffiront pas à protéger les langues minoritaires de leur inexorable extinction, reconnaissons que de plus en plus de régions prennent des initiatives qui vont dans le bon sens.
Dans ce domaine, la région “Sud PACA” est à la traîne. Excepté dans le cadre du cofinancement de l’Observatoire de la langue et de la culture provençales, la collectivité présidée par Renaud Muselier ne donne pas le sentiment de vouloir s’investir dans la sauvegarde et la promotion du patrimoine linguistique provençal.
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